© Fiona FORTE & Marine SAIAH
HORS CASE
CRÉATION 13 FÉVRIER 2022
SEULE-EN-SCÈNE
danse-théâtre
& bande dessinée
Dessins originaux Edmond Baudoin
Danse, chorégraphie et conception Elise Roy
Mise en scène Apolline Roy
Composition et montage son Bastien Nouri
Mapping vidéo et régie Julien Baur
Création lumières Jean-Louis Alessandra
Conception accessoires Sébastien Blanchard
Costume Marine Chandellier
« L’auteur de bande dessinée nous demande de participer à la danse de ce qu’il montre et de ce qu’il cache… A la danse du visible et de l’invisible »
Scott McCloud, l’art invisible, 1993
« L’absence de règle qui engendre la règle…
Cette recherche c’est ma vie ».
Edmond Baudoin
HORS CASE est l’histoire d’un voyage :
celui d’une danseuse à travers les cases
de sa vie dessinée dont elle voudrait être l’auteur.
L'HISTOIRE

Pour chercher une voie qui lui appartient, la danseuse Elise Roy contacte le dessinateur Edmond Baudoin. Ensemble, ils construisent une pièce / bande dessinée qui met en scène son cheminement intérieur.
C’est par la rencontre entre le corps et le dessin que la jeune femme peut avancer dans sa réflexion.
Sur scène, on suit ses pérégrinations dansées : depuis l’intérieur d’une case, la prise de conscience de ses frontières, la tombée dans l’interstice, la recherche du hors case …
La pièce devient une apologie de la recherche, une apologie des brouillons.
NOTE D'INTENTION

« J’ai découvert les bandes dessinées d’Edmond Baudoin il y a deux ans. J’aime son univers, je m’y fonds, et ses œuvres, entre la bande dessinée et la peinture, me mettent en mouvement. Comme il le dit lui-même : quand je dessine, je danse.
Aujourd’hui, Edmond a 75 ans. J’en ai 25. Etre artiste pour Baudoin, c’est avant tout ne pas renoncer à ses rêves d’enfant. Dessinateur autodidacte, il décidait à 33 ans de quitter son métier de comptable pour se consacrer entièrement au dessin. Je me sens concernée : à la fin de mes études, j'ai la désagréable sensation de ne pas être totalement moi, ou de l'être à demi. Je pense au livre Les 5 regrets des personnes en fin de vie de Bronnie Ware, une infirmière australienne travaillant en soins palliatifs. Elle y raconte que le regret le plus courant des personnes âgées est de ne pas avoir vécu la vie qu’elles auraient voulu vivre, mais plutôt celle que les autres attendaient d’eux... Je me demande quelle vieille personne je serai. Comme Perdican dans On ne badine pas avec l’amour de De Musset, j'espère me dire au bord de la tombe "c’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui". Comment savoir de quoi sera faite notre peau, ce qui aura creusé nos rides ? »
Elise Roy, 2018
« C’est par soi-même que l’on doit établir la règle de l’Unique Trait de Pinceau. Le fondement de la règle de l’Unique Trait de Pinceau réside dans l’absence de règles qui engendre la Règle, et la Règle ainsi obtenue embrasse la multiplicité des règles ».
Shitao, vers 1710 - Propos sur la Peinture du moine Citrouille-amère
PARTENAIRES
Le Théâtre de Champigny (94), la Ferme du Buisson (77) / Scène nationale de Marne la Vallée dans le cadre d’une résidence d’essai, le Théâtre le Colombier (93), le Théâtre de la Girandole (93), la Ménagerie de Verre (75) dans le cadre du Studio Lab, la Filière CFPTS (93), La Maison Populaire de Montreuil (93), la Mairie de Bagnolet (93), la Mairie de Thomery (77), la Mairie de Langeac (43)
Production BANG!
avec le soutien de la ville de Champigny-sur-Marne (94)
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Images | Corentin Courage & Rhaíssa Monteiro Pinto
Photographies | Fiona Forte, Marine Saiah
Graphisme | Alma Charry
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Musiciens | Patrick Fournier, Adrien Legay, Julien Moneret, Bastien Nouri
Regard Amical | Rébecca Chaillon
Remerciements | Aude Pascalucci, Arnaud Kalmes, Françoise Marchal, Gabrielle Trévise, Arsène Roy
